Les indications de la chirurgie du ptosis

La chirurgie du ptosis est envisagée lorsqu’il entraîne une baisse de l’acuité visuelle, notamment en conditions de faible luminosité, ou une amputation du champ de vision supérieur. Elle peut également être réalisée à la demande du patient quand la gêne esthétique impacte le bien-être et l’estime de soi.

Les ptosis congénitaux, présents dès la naissance, nécessitent généralement une prise en charge précoce, afin de prévenir le risque d’amblyopie pouvant conduire à une perte de vision d’un œil. En revanche, les ptosis acquis, souvent liés à l’âge ou à un traumatisme, sont opérés lorsque la gêne visuelle ou esthétique devient trop importante.

Le bilan avant la cure de ptosis

Avant de procéder à la chirurgie du ptosis, un bilan pré-opératoire complet est essentiel pour évaluer les causes et la sévérité de l’affaissement. L’examen ophtalmologique permet de déterminer la fonction du muscle releveur de la paupière, important pour le choix de la technique chirurgicale. Des mesures spécifiques sont prises, telles que la hauteur de la paupière, la distance entre la pupille et le bord de la paupière, et la présence de blépharospasme (contraction musculaire involontaire). En cas de doute sur la cause du ptosis, des examens complémentaires peuvent être réalisés, et un bilan neurologique peut être recommandé.

Le déroulement de l’intervention avec le Pôle ophtalmologique Garenne-Colombes La Défense

La chirurgie du ptosis repose sur différentes techniques, et la méthode choisie dépendra du type de ptosis et de la fonction musculaire. Les options incluent :

1. Le repositionnement du muscle releveur : Il s’agit de raccourcir ou de plicaturer le muscle pour renforcer son action, généralement réalisée par voie externe à travers le pli naturel de la paupière.
2. La suspension frontale : Cette méthode consiste à accrocher la paupière au muscle frontal pour la soulever.
3. La résection conjonctivo-mullérienne : Une technique plus discrète réalisée par voie interne, surtout pour les ptosis légers.

L’intervention est réalisée sous anesthésie locale, avec ou sans sédation, en ambulatoire. Pour les ptosis bilatéraux, elle peut être effectuée sur un œil à la fois, avec un délai d’un mois entre les deux opérations.

Les suites de la chirurgie du ptosis

Après l’intervention, il est fréquent de constater un œdème et un hématome autour des paupières, qui disparaissent généralement en quelques jours. Des collyres et pommades ophtalmiques sont prescrits pendant environ un mois pour prévenir l’infection et favoriser la cicatrisation. 

Les résultats de la chirurgie sont généralement visibles après quelques semaines, avec une stabilisation complète après 3 à 6 mois.

Les risques et complications du traitement chirurgical du ptosis

Comme toute chirurgie, la cure du ptosis comporte des risques. Les plus courants sont une sur-correction (lorsque la paupière est trop relevée) et une sous-correction (si elle reste trop basse). D’autres complications incluent les infections, les anomalies de cicatrisation, ou des problèmes fonctionnels, tels que la lagophtalmie (impossibilité de fermer les yeux complètement). Ces complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

La chirurgie du ptosis permet de corriger efficacement les troubles fonctionnels et esthétiques causés par l’affaissement de la paupière. Elle redonne ainsi une vision claire et un aspect plus jeune et reposé. L’équipe du pôle ophtalmologique Garenne-Colombes La Défense comprend des ophtalmologues spécialisés dans la prise en charge du ptosis. Formés aux dernières techniques chirurgicales, ils sont en mesure de vous proposer le traitement le plus adapté à vos besoins individuels.

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